27 July 2007

un p'tit bout d'vie




Histoire de ne pas donner l'impression que ce blog, sympa au demeurant, est totalement laissé à l'abandon, à peine reconnaissable sous l'herbe folle qui y pousse sans contrainte, j'en ouvre la porte et y dépose un ch'ti message gentil.
C'est de Chicago que je poste ! au Caribou café, pour vous servir, où, tellement absorbée à la tâche de remplir mon petit Moleskine 18 mois tout neuf, j'en oubliai mon ice latte sur le comptoir.



Du jazz sympatoche nous est déversé à travers de petits hauts-parleurs Bose, un groupe de four female University professors échangent juste en face de moi et sont évidemment à mille lieues de se douter que j'imprime pour toujours cette petite phrase relatant leurs aventures du jour, un type très sympa quelques minutes avant n'a pas réussi à deviner d'où j'étais, et moi.
Y'a des moments commme ça où on se sent vivre pleinement; non pas que je fasse quelque chose de bien spécial, non, mais être sur Wacker street, à m'épancher sur mon Macbook dans notre bonne ville de Chicago, même (et surtout) en s'étant fait dépossèder de son sac à la Nouvelle Orléans quinze jours avant, a quelque chose de pleinement enivrant; si j'ajoute que je serai à New York dans dix jours, y'a de quoi trouver que la vie est jolie. Ingrate je serais si je pensais le contraire.

Bénédicte, Victor et Louis sont au Shed aquarium. Moi, j'ai déclaré forfait. je sais, revoir une quatrième fois l'endroit où Orson fait ses yeux noirs à Rita dans La dame de Shanghai vaut son pesant d'or, mais écouter Andrew Bird (coucou Meghan) au Caribou fait également partie des petits plaisirs dont il serait sot de se passer - oui, je viens de brancher mes oreilles au Mac, histoire de faire encore plus absorbée dans mon agréable pensum.

C'est chouette Chicago. Non seulement c'est sans prix d'avoir ceux qui sont importants dans ma vie tout près, mais c'est précieux de leur faire partager mon quotidien et de leur faire comprendre ce que je suis devenue à cause et grace à ce qui est mon environnement depuis huit ans déjà.
On n'a pas vu George. C'est un fait. comment réparer? De vous à moi, ça va être dur, je sais.

1 comment:

MiKE said...

Y'a des petits moments de vie dont on se souviendra longtemps sans trop savoir pourquoi.. je pense que tu viens d'en vvre un face à ton horrible macbook ;o